Arlit, cité saharienne du Niger, était autrefois connue comme le “deuxième Paris” : un eldorado qui attirait des migrants de toute la région pour travailler dans les mines d’uranium du géant français du nucléaire, Areva. Aujourd’hui la ville, balayée par des vents de sable toxiques, est en déclin. Ses habitants tentent de s’unir contre 40 ans d’exploitation et de pollution.
Amina Weira a obtenu un master en réalisation documentaire de création à l'Institut de Formation aux Techniques de l'Information et de la Communication de Niamey (Niger), puis à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal). Elle a réalisé trois films d'école, La Musique des films (2011), Des Études aux miels (2012), C'est possible (2013). En suivant son père, ouvrier retraité de la mine, elle a réalisé ensuite son premier film professionnel, La Colère dans le vent (2016).